À l’approche du budget fédéral, Les pollués de Montréal-Trudeau (lpdmt) attire l’attention de la population, sur la vente éventuelle des aéroports internationaux et tout particulièrement sur la vente des aéroports Montréal-Trudeau et Montréal-Mirabel. Les élus de la Ville de Montréal et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sont les premiers à devoir se préoccuper de l’avenir de ces équipements publics, d’une grande importance stratégique pour notre région.
Les pollués de Montréal-Trudeau rappelle sa proposition faite publiquement en 2014 : Montréal doit se porter acquéreur de ces équipements et rétablir une gestion transparente et un environnement aérien viable pour ses contribuables. Rappelons que depuis 1992, les aéroports internationaux canadiens sont loués à des organismes privés, ce qui a été appelé dévolution, dévolution implantée par le parlement fédéral, sous le gouvernement Mulroney.
La privatisation des aéroports, si elle se concrétise comme la dévolution des années ’90, sans balises relatives au bon voisinage, sans le contrôle actif du climat sonore et de la pollution de l’air et en absence de consultation, ce sera infernal pour les Montréalais. Pour la région de Montréal, cela a signifié de 1996 à 2004 la concentration des vols internationaux et nolisés à Montréal-Trudeau, ajoutés aux vols transfrontaliers et intérieurs.
Conséquence inévitable, des milliers de citoyens des quartiers densément peuplés encaissent jour après jour la pollution sonore aérienne. Dans les faits, aucun couvre-feu n’est appliqué à Montréal-Trudeau, ce qui entraîne la perturbation du sommeil à répétition et les conséquences qu’on imagine sur la santé de milliers de personnes.

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