Il faut aussi s’attaquer aux causes et non aux symptômes du bruit
L’étude de la Santé publique de Montréal est incomplète
jugent les Pollués de Montréal-Trudeau
Montréal 19 juin 2014 – Les Pollués de Montréal-Trudeau jugent incomplète l’étude sur le bruit réalisé par l’Agence de la santé et services sociaux de Montréal (ASSSM) et rendue publique aujourd’hui.
« L’étude n’a pas tenu compte que le bruit lié aux mouvements de transport aérien s’est déporté depuis deux ans vers l’est jusqu’à plus de 10 kilomètres de l’aéroport et n’a pas porté sur des secteurs comme Ahuntsic, Mont-Royal et Villeray, » a observé Antoine Bécotte, président du comité de citoyens.
Les Pollués décrient l’idée de s’attaquer aux effets du bruit aérien (en insonorisant des unités d’habitation) plutôt qu’aux causes par le rehaussement du niveau de vol des aéronefs au-dessus de Montréal et le retour à un véritable couvre-feu à l’aéroport Montréal-Trudeau.
Les recherches doivent être approfondies, car, comme le souligne l’ASSSM, le bruit aérien cause des problèmes sur la santé aux êtres humains tels la perturbation du sommeil et des problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension.
Dans ce sens, l’action des Pollués d’installer une dizaine de stations de mesure sur les territoires à l’est de l’autoroute 15 et à Saint-Laurent est plus que jamais pertinente, car ces stations révéleront que des milliers de Montréalais sont soumis quotidiennement, à grande fréquence, à des bruits extérieurs aériens qui dépassent 55 db(A) de jour comme de nuit, un seuil que l’Organisation mondiale de la Santé recommande de ne pas franchir sans exposer la population à des problèmes de santé.