Le 26 novembre 2015, l’Institut national de santé publique du Québec rendait publique une étude intitulée : Avis sur une politique québécoise de lutte au bruit environnemental : pour des environnements sonores sains.
Une large portion du document est consacrée à la pollution sonore aérienne, mais malheureusement les données datent, empêchant un portrait réaliste de la situation actuelle. De plus, il s’agit souvent des données transmises par Aéroports de Montréal (ADM) qui sont, selon nous, partielles et incomplètes.
Néanmoins, cet avis est pertinent sur le plan de l’évaluation des dégâts causés par cette pollution sonore aérienne et des défis qu’elle nous pose. On y fait les constats suivants :
- Le bruit sonore aérien est le bruit des transports le plus dérangeant pour la santé
- Il est cause d’un réel problème.
- Les effets sur la santé sont importants. Les écoliers, notamment, sont grandement affectés.
- Il y a d’importantes conséquences économiques.
- Les avancées technologiques ne contrecarrent pas la progression du bruit aérien : le nombre de personnes dérangées est en hausse constante !
- Le Québec a fait peu pour s’attaquer au phénomène : une dizaine de ministères ou organismes parapublics sont interpellés, mais aucun n’a pris véritablement en main le dossier.
- Le Québec doit se doter d’une politique publique pour réduire les effets du bruit.
- On a peu de spécialistes de la question au Québec (la formation collégiale et universitaire est déficiente)
- Les Européens sont en avance sur nous
- Il existe des solutions : l’approche en descente continue, etc.
- Il y a des restrictions pour les vols de nuit dans maints aéroports…sauf à Montréal
- Il serait utile d’avoir des stations de mesure de bruit supplémentaires et une cartographie du bruit.
- Le gouvernement provincial devrait faire des représentations auprès du gouvernement fédéral.
- Là (les villes) où les citoyens participent au processus décisionnel sur la gestion des infrastructures aéroportuaires : ça va mieux et c’est efficace.