Montréal, le 17 juin 2020. Lundi 8 juin dernier les Pollués de Montréal-Trudeau (LPMT) profitent de la période de question du conseil d’arrondissement, pour demander aux élu.es de faire front avec des milliers de citoyen.nes, afin de dire au gouvernement Trudeau : « Le bruit des avions la nuit c’en est assez. Le Night Life nous en avons jusque-là. »
Les Pollués de Montréal-Trudeau sont déçus du refus de la mairesse Thuillier et du silence des conseiller.ères municipaux, face à une demande des plus raisonnable: adopter une résolution du conseil, afin de renforcer auprès de Monsieur Justin Trudeau, la nécessité de faire respecter un couvre-feu à Montréal-Trudeau.
Les professionnels de la santé et nombre de scientifiques affirment qu’il est essentiel de bénéficier de 8 heures de sommeil ininterrompu pour atteindre une vie saine. « Par son refus Madame Thuillier esquive les enjeux de santé et de qualité de vie qui touchent directement ses concitoyen.nes. De plus en plus de personnes se demandent si la mairesse Thuillier ne compromet pas les valeurs de transparence, d’imputabilité et l’intérêt public en prêtant son concours à une organisation privée, qui n’applique pas ces valeurs » de déclarer Pierre Lachapelle, président des LPMT.
En 2017, alors que Projet Montréal faisait campagne pour son élection, ce parti a donné son appui aux LPMT en faveur d’un couvre-feu. Ce changement de direction est pour le moins surprenant et décevant.
Les Pollués de Montréal-Trudeau discutent, informent et échangent avec madame la mairesse depuis ses débuts comme conseillère municipale. Nous sommes en conséquence très inquiets de voir une élue du peuple travailler à huis-clos au sein d’un comité opaque d’Aéroports de Montréal, qui n’a produit aucune amélioration concrète depuis 1992, en ce qui a trait au bon voisinage.
L’idée de confier la gestion des grands aéroports canadiens à des groupes privés est une création du gouvernement conservateur de monsieur Brian Mulroney en 1990. Cette création visait et vise toujours à diminuer artificiellement la dette fédérale et à retirer de l’espace démocratique, l’évaluation et le contrôle des pollutions générées par ces sites industriels polluants et mortifères.