Un historique des réalisations des Pollués de Montréal-Trudeau.
Une demande d’autorisation pour une action collective sur la pollution de l’air générée par les avions a été déposée à la Cour supérieure du Québec le 18 février 2019 contre Aéroports de Montréal (ADM), NAV Canada et Transports Canada.
Participation du Président des Pollués de Montréal-Trudeau au Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités en novembre 2018. Le thème abordé: évaluation de l’incidence du bruit des avions près des grands aéroports canadiens. Dépôt d’un mémoire auprès du Comité.
Le 30 avril 2018, Aéroport de Montréal (ADM) annonce des travaux d’agrandissement et de rénovation à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de l’ordre de 4,5G$. Le 14 mai 2018, Les Pollués font parvenir une lettre à l’honorable Catherine McKenna, ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, lui demandant d’entamer une consultation publique sur cette question et que Transports Canada fasse cesser tout travaux en cours jusqu’à la fin du processus de consultation.
Une requête en recours collectif a été annoncée le 22 septembre 2016 par les Pollués de Montréal-Trudeau. Cette requête de procéder à un recours collectif a été entendue par l’honorable juge Chantal Tremblay à la Cour supérieure les 20 et 21 novembre 2017 et autorisé par un jugement du 5 avril 2018. Cette action vise à amener les autorités aéroportuaires à intervenir afin de redonner une qualité de vie aux milliers de citoyens montréalais affectés par les survols des aéronefs.
Le 22 février 2018, 70 citoyens et LPDMT ont déposé une demande auprès de la Direction de la santé publique de Montréal (DSPM) afin que soit réalisée une étude épidémiologique, relative aux impacts de la pollution par le bruit et de la pollution de l’air générées par les mouvements aériens au-dessus de l’île de Montréal.
Suite à la création des LPDMT, de nombreux citoyens des arrondissements Ahuntsic-Cartierville, Saint-Laurent et Villeray–Saint-Michel-Parc-Extension, ainsi que Ville Mont-Royal, font écho à la problématique soulevée par les Pollués en joignant leur voix au comité pour dénoncer la situation.
Une pétition de plus de 3 000 signatures manuscrites réclamant des mesures pour atténuer toutes les formes de pollution liées au passage des aéronefs, a été déposée par un trio de députés de l’opposition à la Chambre des communes en janvier 2015.
Déçus par l’absence d’échanges sérieux avec les autorités aéroportuaires sur les revendications des citoyens, Les Pollués de Montréal-Trudeau ont amorcé en 2014 une campagne de financement, afin d’installer des stations de mesure du bruit à leurs frais, dans quelques arrondissements de l’île de Montréal.
Malgré le déni d’ADM, qui a contesté les niveaux de bruit enregistrés sur le territoire par les stations fraîchement installées, Les Pollués de Montréal-Trudeau ont poursuivi leur offensive médiatique afin de susciter un véritable débat.
Les Pollués de Montréal-Trudeau ont rédigé de nombreux mémoires au cours des années, pour alimenter la réflexion lors de consultations publiques. On y a fait valoir notamment la prise en main souhaitable de l’aéroport Montréal-Trudeau par l’administration municipale de Montréal, la gestion du climat sonore aérien par un organisme indépendant, et la production d’une carte des niveaux sonores dans les secteurs concernés.
Les Pollués de Montréal-Trudeau ont obtenu des résolutions relatives à la pollution sonore des avions de la Ville-Centre, de l’arrondissement, Villeray–Saint-Michel-Parc-Extension et de Ville Mont-Royal. Les arrondissements de Lachine et de St-Laurent ont également adopté des résolutions, dans le but d’amener ADM à plus de transparence tout en réclamant un couvre-feu. Les représentations du comité auprès des élus d’Ahuntsic-Cartierville ont permis de tenir en une rencontre publique exceptionnelle avec des représentants d’ADM en juin 2015.
C’est en 2011 que des citoyens préoccupés par le dossier aéroportuaire commencent à se réunir. Ceux-ci sont directement touchés par le bruit et la pollution de l’air générés par les avions. Par la suite, ils se constituent en organisme sans but lucratif en juin 2013. Leur premier cri d’alarme visait à attirer l’attention sur l’augmentation importante de la pollution sonore aérienne et questionner les statistiques d’Aéroports de Montréal (ADM) à ce sujet, qui évaluait alors à plus ou moins 3 000 le nombre de personnes vivant sous l’empreinte sonore de l’aéroport.